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journal de bord de la vie d'un jeune français qui rêve de mondes inconnus et de pouvoir de l'esprit, arpentant la terre a la recherche de sa princesse

21 Nov

passé-présent...futur?

Publié par Shaman

A la fin du mois d'octobre, et surtout dès novembre 1940, avec l'apparition du froid et des journées plus courtes, voici le train des restrictions. Comme il arrive nécessairement dans les périodes de disette. l'Administration réglemente : les cartes d'alimentation mettent en évidence la raréfaction des denrées ; les prix étiquettent la réalité : trois jours sans viande ; on s'inscrit dans les boutiques pour essayer d'échapper à la queue ; les restaurants sont classés en quatre catégories.
Les commerçants prennent de l'importance. L'Etat se sert du commerçant comme d'un pourvoyeur, d'un répartiteur, d'un percepteur, d'un contrôleur ; et celui-ci saisit la balle du profit au bond. L'épicier, le crémier deviennent de petits princes : non contents de répartir, ils font la morale, au nom du Maréchal, leur grand homme ; n'est-ce pas lui qui est resté près d'eux, qui a prononcé les paroles les plus humaines, qui a révélé aux Français les fautes dont ils paient le prix amer ? Donc, finie la vie large, les vitrines garnies ! Se restreindre, calculer, économiser, faire des provisions, voilà la doctrine, et patienter, attendre d'être servi à son tour ; si on n'a pas sa ration aujourd'hui, tâcher d'être parmi les premiers à faire la queue demain. Oui, finie la vie de château, dont notre peuple n'a que trop joué (dixit Pétain) !
La vie de château, le mot le dit, sera réservée aux féodaux de cette nouvelle société — les paysans et les commerçants, fournisseurs et distributeurs, avec la cohorte louche des intermédiaires. Contrairement à la courbe des échecs familiaux, la courbe des faillites commerciales tombera presque à zéro. Les épiceries, les entreprises de transport, les vendeurs de textile vont se multiplier. Dans cette nouvelle jungle, les lois ne sont pas appliquées, parce que la situation est fausse : l'Occupation n'a jamais été et ne sera jamais un régime normal ; le véritable maître, l'Allemand, se cache derrière l'Administration française à laquelle il n'a qu'apparemment confié les rênes. Mais il se sert d'abord et l'Administration ne dispose que des restes, sur lesquels des millions de Français se jettent voracement. Dans cette ruée, pas de sentiment Les plus malins l'emportent.

http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/restrictions%20rationnements/commercant.html

Les Français ont vécu tant bien que mal pendant l'occupation. Certains, en exploitant les besoins des autres, se sont enrichis. On dit que les fortunes prodigieuses, acquises au cours de cette période, n'ont pas toutes tenu après la guerre, et que, leurs bénéficiaires y étant mal préparés, elles ont été dilapidées aussi vite qu'elles se sont faites. En tait, la majorité a duré et a été socialement consacrée.
Quoi qu'il en soit, le marché noir ayant plus de consommateurs que de producteurs n'a pu qu'appauvrir la grande masse. Il a faussé non seulement les valeurs économiques, mais les valeurs morales. On se vantait à la maison des « combines » apprises dans la journée et on se promettait d'en profiter. Des jeunes gens faisaient parfois des « coups » dont ils tiraient argument pour battre en brèche l'autorité des parents honnêtes ou non informés, qui s'escrimaient à des besognes peu rémunératives. On « considérait », et on était flatté de connaître les nouveaux messieurs issus de tous les milieux, qui régnaient sur le marché noir... Ce marché qui regorgeait de clientèle, qui pourtant se dérobait à toute publicité, qui était partout et nulle part.

http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/marche%20noir/valeur.html

je m’étais dis que je pourrais comparer le mode vie sous l'occupation avec mon quotidien, en cherchant, je vois encore que sous l'occupation, les gens étaient bien plus aisés qu'ici...

j'ai grandi au pied du Vercors, j'ai fait mes premières colonies de vacances a vassieux en vercors et à la chapelle en vercors,à l'age de 6 ans...j'ai arpenté un certain sud de la France , suffisamment pour savoir que le moindre village a son monument aux morts...et que parfois, la liste est plus grande que celle des résidents actuels...

j'ai appris que Hitler n'avait rien à envier a Staline et encore moins Mao...

et que le conflit en RDC est le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale...

et que la RCA demande l'aide internationale en pillant les ONGs...

je ne sais pas...

je marche, je regarde et je vois....et je me souviens de ce que la Terre enseigne du parcours des hommes sur son ventre...

et je me souviens que la douleur n'est pas née ce matin...

mais que s'endormir en paix n'est pas l'apanage de notre présent...

j'ai du mal à raconter à ceux que je côtoie dans ces pays en guerre que mes rues portent le nom de martyrs oubliés, qu'il y a des plaques dans mes rues qui disent : ici sont tombés "un tel et un tel" pour la libération de la France....et encore plus à leur dire que des africains sont tombés pour une idée plus que pour un pays sur une terre qui n’était pas la leur ( dédicace au film indigènes...)

j'ai du mal à me sentir français plus qu'humain, même si j'en ai tous les avantages...

j'ai eu ma carte de citoyen du monde avant ma carte d'identité nationale!

mi provas de paroli la lingvo esperanto, sed mi ne povas...

frue, homaro volo mem

kaj unu koron, unu spiro kunigi kacioj

^car stio esti sola ne esti

paco, feres kaj fratinoj

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